Les étendues prairiales constituent le milieu de vie quasi-exclusif de plusieurs espèces aujourd'hui devenues rares. Elles se reproduisent, se nourrissent et se reposent au sein de ces milieux ouverts typiques de la vallée de la Meuse :
le Courlis cendré (Numenius arquata)
Dès l’aube sur les berges de la Meuse, comme souvent le matin à cette période d’avril un petit groupe de courlis lancent leurs doux appels flutés avant de s’envoler.
Courlis cendré (© Boris Jollivet)
le Râle des genêts (Crex crex)
Son nom latin crex crex lui vient directement de son chant, répétitif et monotone. C’est grâce à celui-ci que l’on peu facilement repérer la présence de l’espèce.
Râle des genêts (© Boris Jollivet)
le Tarier des prés (Saxicola rubetra)
Dans la prairie perché au sommet d’une tige d’herbe haute, d’un piquet, d’un buisson, le tarier délimite son territoire par de courtes strophes d’une à deux secondes.
Tarier des prés (© Boris Jollivet)
Ces oiseaux sont en danger car la survie des jeunes est souvent compromise par la fauche de la prairie lorsqu'ils sont encore trop jeunes pour s'enfuir. En effet, la fauche a généralement lieu durant le mois de mai alors que les jeunes ne sont pour certains autonomes qu'à partir du mois de juillet.
C'est pour cela que de nombreux agriculteurs de la Vallée de la Meuse se mobilisent depuis plusieurs années pour protéger ces oiseaux en adaptant leurs pratiques à ces oiseaux. En savoir plus...
Des suivis réguliers permettent de connaître précisément la localisation des individus et d'estimer le niveau de population.